Histoire
Le personnage de Saint Nicolas est inspiré de Nicolas de Myre, Evêque de Myre au 4ème siècle, mort le 6 décembre, en 345 ou en 352. La vie et les actes de Saint Nicolas sont entourés de légendes.
L’une d’elles raconte que Saint Nicolas a ressuscité trois petits enfants qui étaient venus demander l'hospitalité à un boucher. Celui-ci les accueillit et profita de leur sommeil pour les découper en morceaux et les mettre au saloir. Sept ans plus tard, Saint Nicolas passant par là demande au boucher de lui servir ce petit salé vieux de sept ans. Terrorisé le boucher prit la fuite et Saint Nicolas fit revenir les enfants à la vie.
Construit en 2002 par Albert UYTTENHOVE il est en matériaux traditionnels (Bois, osier, papier).
Première époque de 1997 à 2000
La conception et l'organisation de la fête du géant St-Nicolas et du Père fouettard à Loos s'est faite à cette époque en collaboration entre la Ronde des Géants et la Mairie de Loos
L'association la Ronde des géants occupait alors la Ferme d'Ennequin et organisait tous les ans le défilé de la Saint Nicolas avec le Saint Nicolas de la ronde des géants (sur celui-la, le saint Nicolas est perché sur l'âne et n'est pas indépendant.
A la suite d'un différend, en 2001, entre la Mairie de Loos et l'association la Ronde des géants,l'association quitte la ferme.
En partant, elle emmène ses géants dont tous les géants qui participaient au défilé de la Saint Nicolas.
Il faut donc en catastrophe recréer un Défilé mais sans les géants. La tâche est confiée à Nathalie Bailly (épouse d'un de nos amis porteur) qui travaillait à l'époque a la bibliothèque de Loos.
Elle imagine un défilé autour de la Légende, c'est là qu'apparaissent la charrette qui transporte les trois enfants dans les saloirs et la mise en scène du boucher aux ateliers municipaux.
La légende est racontée du haut du Balcon de la Mairie, la liste des enfants pas sages est arrachée par le maire et une pluie de bonbons est jetée sur la Foule. mais toujours pas de géant. Le saint Nicolas est sous forme humaine et le père Fouettard est un des cadres de la Mairie, transporté dans une calèche.
Le défilé se termine au Jardin public avec un feu d'artifice qui remplace le brûlage de l'effigie du père Fouettard.
Troisième époque l'année 2002.
Dépourvu de géants pour sa fête traditionnelle, la municipalité décide d'en faire réaliser un.
L'idée de départ était semble-t-il d'après ce qu'a rapporté le responsable des géants de l'époque, de faire fabriquer le clone de celui qui sortait précédemment
L’œuvre étant originale, le facteur de géant choisi, en l’occurrence Albert UYTTENHOVE, décide de fabriquer non pas un, mais deux géants : Le Saint Nicolas et son Âne.
Les travaux commencent à la Ferme en Août 2002 et les géants seront prêts pour Décembre.
Il sort traditionnellement à Loos à la fête de la saint Nicolas le premier samedi du mois de Décembre, ainsi que le mercredi suivant à l’hôpital Jeanne de Flandres pour rendre visite aux enfants Malades. Il ne sort actuellement que pour ces deux occasions
Date de Naissance: Née en 2002,
Hauteur : 4 mètres 40
Poids : 120 kg
Mode de déplacement: Porté uniquement
Nombre de porteur :3
Date du Baptême : 23 Novembre 2002
Parrain : Raoul de Godewaersvelde.
Marraine: Grenouille de Steenwerck
Epouse : non
Enfant : non
Fabricant du géant : Albert UYTTENHOVE
Propriétaire du Géant : Ville de Loos
Gestion du géant : Association Frères de Géants
Site internet : www.freresdegeants.fr
http://siperenchiesmetaitcontee.blogspot.fr/
Facebook :
Les légendes autour de saint nicolas
Nul historien n’a omis de rapporter la légende des matelots
qui étaient à deux doigts de périr par la violence d’une tempête et qui, ayant imploré saint Nicolas, le trouvèrent à l’heure même dans leur vaisseau leur disant : « Me voici, je viens à votre
aide ». Aussitôt il prend le gouvernail et se met à conduire le navire. Il commande à la mer et il en apaise les flots ; et, par ce moyen, il les mène jusqu’au port de Myre, où il disparut. Dès
qu’ils furent débarqués, ils allèrent à l’église pour le remercier d’une si grande faveur, et l’aperçurent au milieu de ses clercs. Ils se jetèrent à ses pieds, lui firent le récit de ce qui
s’était passé et lui en témoignèrent leur reconnaissance. Le Saint leur fit connaître que ce péril leur était arrivé pour quelques péchés secrets dont ils devaient se corriger et faire
pénitence.
Ayant eu la révélation de sa mort prochaine, il dit adieu à
son peuple dans une messe pontificale, puis se retira dans le monastère de la Sainte-Sion dont il avait été fait abbé. Ce fut là qu’une petite fièvre l’ayant saisi, il se fit administrer les
sacrements et s’éteignit le 6 décembre 343. Il fut enseveli dans une tombe de marbre ; et de sa tête se mit à couler une source d’huile apportant la santé à bien des malades, et de ses pieds une
source d’eau. Cette huile cessa de couler lorsque le successeur de saint Nicolas se vit chassé de son siège par des envieux. Mais dès que l’évêque fut réinstallé sur son siège, l’huile se remit
aussitôt à couler. Longtemps après, les Turcs détruisirent la ville de Myre. Et comme quarante-sept soldats de la ville de Bari passaient par là, quatre moines leur ouvrirent la tombe de saint
Nicolas : ils prirent ses os, qui nageaient dans l’huile, et les transportèrent dans la ville de Bari, en l’an 1087.
Saint Nicolas est le patron des écoliers et petits garçons,
des bateliers, pêcheurs, marins et mariniers, déchireurs de bateaux et débardeurs, voyageurs et pèlerins, brasseurs, tonneliers, ciriers, mal jugés.
On peut citer deux autres miracles accomplis par le Saint.
Un noble avait prié saint Nicolas de lui faire obtenir un fils, promettant qu’en récompense il se rendrait avec son fils au tombeau du saint et lui offrirait un vase d’or. Le noble obtient un
fils et fait faire un vase d’or. Mais ce vase lui plaît tant qu’il le garde pour lui-même et, pour le Saint, en fait faire un autre d’égale valeur. Puis il s’embarque avec son fils pour se rendre
au tombeau du saint. En route le père ordonne à son fils d’aller lui prendre de l’eau dans le vase qui d’abord avait été destiné à saint Nicolas. Aussitôt le fils tombe dans la rivière et se
noie. Mais le père, malgré toute sa douleur, n’en poursuit pas moins son voyage. Parvenu dans l’église de saint Nicolas, il pose sur l’autel le second vase ; au même instant une main invisible le
repousse avec le vase, et le jette à terre : l’homme se relève, s’approche de nouveau de l’autel, est de nouveau renversé. Et voilà qu’apparaît, au grand étonnement de tous, l’enfant qu’on
croyait noyé. Il tient en main le premier vase, et raconte que, dès qu’il est tombé à l’eau, saint Nicolas est venu le prendre, et l’a conservé sain et sauf. Sur quoi le père, ravi de joie, offre
les deux vases à saint Nicolas.
Un homme riche avait obtenu, grâce à l’intercession de
saint Nicolas, un fils qu’il avait appelé Dieudonné. Aussi avait-il construit, en l’honneur du saint, une chapelle dans sa maison, où il célébrait solennellement sa fête tous les ans. Or un jour
Dieudonné est pris par la tribu des Agaréniens, et amené en esclavage au roi de cette tribu. L’année suivante, au jour de la Saint-Nicolas, l’enfant, pendant qu’il sert le roi, une coupe
précieuse en main, se met à pleurer et à soupirer, en songeant à la douleur de ses parents, et en se rappelant la joie qu’ils éprouvaient naguère à la Saint-Nicolas. Le roi l’oblige à lui
confesser la cause de sa tristesse ; puis, l’ayant apprise : « Ton Nicolas aura beau faire, tu resteras ici mon esclave ! » Mais au même instant un vent terrible s’élève, renverse le palais du
roi, et emporte l’enfant avec sa coupe, jusqu’au seuil de la chapelle, où ses parents sont en train de célébrer la fête de saint Nicolas. Selon d’autres auteurs, cet enfant aurait été originaire
de Normandie, et aurait été ravi par le sultan ; et comme celui-ci, le jour de la Saint-Nicolas, après l’avoir battu, l’avait jeté en prison, voici que l’enfant s’endormit et, à son réveil, se
trouva ramené dans la chapelle de ses parents.
ORIGINE DE LA LÉGENDE DES
ENFANTS AU SALOIR
Comme les deux seules versions de la complainte des enfants
au saloir ont été recueillies aux deux bouts de la Champagne ; qu’il existe dans les Ardennes et aux environs de Reims d’autres cantiques semi-populaires, où le même miracle est relaté
sommairement ; et qu’enfin saint Nicolas, patron de la Lorraine, est aussi en grand honneur dans la Champagne, son culte ayant rayonné tout autour du sanctuaire de Saint-Nicolas-de-Port
(Meurthe-et-Moselle), qui en est le centre : tout cela porte à assigner à la pièce une origine champenoise. Il ne semble pas, à la tournure du style, qu’on la puisse reculer au delà du XVIIe
siècle, et avancé. Une note de Nozot nous apprend que cette complainte fut usitée comme chant de quête aux alentours de Mézières, et que les enfants de chœur l’allaient réciter dans les veillées
et les auberges pendant le mois qui précède la Saint-Nicolas (6 décembre) : la coutume s’est perdue vers 1850.
Et voici la
légende:
Trois clercs, voyageant pour leurs études et surpris par la
nuit, frappent à la porte d’un certain vieillard, à qui ils demandent à loger. Et comme celui-ci fait des difficultés, ils s’adressent à sa femme, non moins vieille, lui promettant qu’en
récompense Dieu peut-être bien, lui accordera de mettre au monde un fils. La vieille consent, les clercs sont reçus et couchés. Mais pendant qu’ils dorment, l’hôte se prend à soupeser leurs
bourses pleines d’écus et trouve qu’il y aurait là une belle occasion de s’enrichir. A la bonne heure, approuve la femme, coupe-leur donc le col ! . Ce qui est fait.
Là-dessus arrive saint Nicolas, que l’hôte accueille sur sa
bonne mine. Il lui offre quantité de plats différents ; mais le saint refuse toujours, il ne veut que de la « chair fraîche ». - Je n’en ai pas. - Voilà un grand mensonge ! Tu en as de toute
fraîche, et que tu as saignée pas amour de l’argent. L’hôte et sa femme atterrés se jettent aux pieds du saint. Celui-ci les exhorte au repentir, il se fait apporter les trois corps et prie Dieu
de les rappeler à la vie. Les clercs ressuscitent.
Extrait du site La France pitoresque
: http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article939
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© R.CARTON et J-D FAUCQUENOY pour la Fédération des Géants du Nord de la France Tous droits réservés. Toute reproduction totale ou partielle interdite, loi du 11 mars 1957 sur la protection des droits d'auteur.